Aujourd’hui disparues, ces voies essentielles de communication doivent leur construction à l’implantation du camp de manœuvre de Coëtquidan. Le pays de Guer était en effet situé en dehors de tout réseau ferroviaire.
La gare de triage de Guer a été développée à partir de juin 1917 par les Américains, qui avaient pris possession du camp militaire ; installés initialement autour de la gare de Guer (cette zone est devenue la Z.A. New-York), ils y construisirent les quais de débarquement des véhicules.
La gare de Guer est devenue l’Office du Tourisme ; les quais de débarquement ont été transformés en une vaste esplanade qui servit en autres de zone d’évolution aux démonstrations équestres de la "Fête du cheval" et qui maintenant, est dévolue à l’urbanisme. La voie ferrée principale deviendra "La voie verte", tandis que le site de la gare de Coëtquidan a cédé sa place à un supermarché.
|
|
|
L’arrivée du T.I.V. en gare de Bellevue-Coëtquidan |
---> à lire également un épisode remarquable de 1947, relatant les liens étroits qu’entretenaient les promotions
d’Élèves Officiers de Coëtquidan avec ce vénérable moyen de transport ferroviaire. (sur ce même site : clic !) |
|
|
Débarquement des troupes en gare de Guer, dans les années 1920 |
Embarquement d’un char Renault FT 17 sur une plateforme |
|
|
Carte du réseau ferroviaire en gare de Guer
En bleu : La voie ferrée Messac - Ploërmel
En jaune : L’esplanade de la gare et ses 4 voies de triage
En vert : La voie ferrée du T.I.V. Rennes - Plélan - Guer - Redon
En rouge : Emplacement actuel d’un centre commercial |
La paisible gare de Guer pendant l’entre-deux guerres
(Carte postale : collection privée Jean Blécon) |
La ligne T.I.V. RENNES-Mail PLÉLAN d’une longueur de 35 km a été ouverte en 1898. Elle a été prolongée jusqu’à GUER (18 km) en 1913, puis jusqu’à REDON (38 km) en 1924. Cette dernière a été fermée en 1937, tandis que celles de PLÉLAN et de GUER resteront en service jusqu’en 1949. Ces lignes étaient la propriété de la compagnie des Tramways d’Ille-et-Vilaine. Aujourd’hui le rail a cédé sa place à la route ; la ligne T.I.V. Guer - Plélan - Rennes emprunte désormais l’autocar.
La voie ferrée MESSAC - PLOËRMEL (52 km) qui partait de la ligne RENNES - LORIENT - QUIMPER et rejoignait celle de QUESTEMBET - PLOËRMEL - LA BROHINIÈRE, a été inaugurée officiellement à Guer le lundi 13 avril 1903. Le service ferroviaire “voyageurs” cessa le 6 mars 1939. Quand à la ligne, déclassée le 19 octobre 1967, elle continua d’assurer un trafic “marchandise” à raison d’un train par jour jusqu’en février 1988 (dernier train Guer-Maure). Elle est supprimée définitivement en 1991. Actuellement en cours de réhabilitation ; elle deviendra une “Voie Verte”, réservée aux activités de plein air.
|
|
|
Le site de la gare aujourd'hui.
A gauche la salle des fêtes et de spectacles.
Au centre le château d’eau et son réservoir en jaune, servant
au remplissage des chaudières des locomotives à vapeur.
A droite l’ancienne gare, devenue Office du Tourisme.
|
Prisonniers allemands sur le quai de la gare en 1915.
A gauche le château d’eau et son réservoir.
Devant lui, on remarque un petit bâtiment ; ce sont les sanitaires.
On l’appelait joliment le "Chalet de nécessité".
A droite la gare principale. |
|
|
|
|
- Ci-dessus, troupes à pied venant de Coëtquidan et franchissant le passage à niveau près de la gare. En arrière plan du carrefour, devant les deux sapins, on distingue le calvaire de la croix rouge.
- En haut à droite, les deux sapins ont disparu pour laisser la place à un hotel-bar-PMU ; seul le calvaire demeure.
- Ci-contre, arrivée place de la gare d’une colonne d’artilleurs. En arrière plan au centre, on aperçoit la chapelle Saint THOMAS et au fond, le clocher de l’église Saint GURVAL.
- Ci-dessous, le pont de chemin de fer, enjambant la rivière AFF, frontière naturelle entre le Morbihan et l’Ille et Vilaine. |
|
|
|
BELLEVUE-COËTQUIDAN ou COËTQUIDAM |
|
|
L’hôtel de Bellevue et le passage à niveau route de St Raoul |
La gare de Bellevue-Coëtquidan ou station T.I.V. |
|
|
Sur le plan ci-dessus, on remarque la station principale de Bellevue avec un quai de déchargement, mais également trois voies qui pénétraient à l’intérieur du camp militaire et qui permettaient d’acheminer les vivres et matériels divers jusqu’aux bâtiments de l’intendance. |
Le site de la gare de Bellevue, devenu centre commercial |
|
Haut de Page |