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Chapelle Sainte Reine et calvaire, situés sur un terrain paroissial à l’entrée Est de Beignon et au Nord du chemin départemental 724 autrefois appelé : Route Royale N° 24 de Paris à Lorient. L’ensemble, calvaire, autel, toiture, ajout d’un clocheton identique à la première chapelle (sise sur le terrain militaire) a été restauré en 2008.
La cloche a retrouvé sa place initiale et ceci presque cent ans après l’expropriation !
Elle date de 1617 et porte l’inscription : SANCTE NICOLATE ORA PRO NOBIS. |
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Camp de Coëtquidan : Reliquaire et Chapelle Sainte Reine en 1910 |
Relevé cadastral Napoléonien de 1848 |
« Si les archives de la paroisse de Beignon ont été brûlées par les soldats de la République le 3 mai 1793, il n’en reste pas moins que nos paroisses ont été les maîtres en Arts et en Culture et que ceci a forgé nos pays, nos contrées, nos familles.
Pourquoi un culte à Sainte Reine ? Nul ne le sait ! Sinon que Monseigneur GUEMADEUC, Évêque de Saint Malo connaissait un parent de RICHELIEU qui se retira à PORT-ROYAL.
Cet homme, Seigneur de PONTCHATEAU, avait une vénération pour Sainte Reine, décapitée le 7 septembre 253 à ALESIA pour sa Foi au Dieu des Chrétiens.
Sébastien de son prénom sut lui communiquer ce Culte.
La Chapelle Sainte Reine a été bâtie en 1676 par un nommé Guillaume JEHANNE, au village de LE FOU, sous le pontificat de MGR GUEMADEUC, Évêque de Saint Malo.
Carte d’état-major de 1927
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Il y avait auparavant une vieille chapelle à trente pas au dessous de la nouvelle, côté nord, dédiée à ce qu’il paraît à Sainte Perrine, dite maintenant de Sainte Reine (Cahier de Paroisse).
Actuellement, il ne reste que quelques fondations ou ruines, puisque cette chapelle a laissé la place au Camp de Coëtquidan au début du XXe siècle. Une autre chapelle fut construite à côté du calvaire (sans doute vers la fin du XIXe Siècle?) non loin de l’ancienne route nationale en direction de PLELAN.
Chaque année, les amis de Sainte Reine se retrouvent le 2e dimanche de Septembre pour fêter ce témoin de la Foi. Ainsi, Sainte Reine ne reste pas dans les méandres de l’histoire, mais nous fait revivre la Foi de nos aïeux.
C’est le PARDON de Sainte REINE ». Texte : Association Renouveau du Pardon de Sainte Reine |
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Maître autel de la chapelle, en bois, restauré en 2008 |
Blason de Monseigneur BECEL, sculpté sur le socle du calvaire |
Monseigneur Jean-Marie BECEL, 96e évêque de Vannes de 1866 à 1897. Né à Beignon le 1 août 1825 et mort à Vannes le 6 novembre 1897. Description du blason : Écu d’hermines à la croix d’azur, surmonté de la couronne ducale avec à senestre la crosse debout et tournée en dehors et à dextre, la mitre. Timbré d’un chapeau pontifical de sinople à dix houppes de chaque côté. En-dessous, un cartouche reprenant sa devise : “CARITAS CUM FIDE” sous lequel il laisse pendre la croix de la Légion d’honneur.
On retrouve d’ailleurs ce blason, peint sur le mur Est, derrière l’autel de l’église Saint Pierre de Beignon.
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Pardon de Sainte Reine le 7 septembre 2014 à Beignon |
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11h15, départ de la procession et traversée du terrain paroissial
Enfants de chœur, bannière, Sainte Reine et deux porteurs, le
célébrant et les pèlerins sous un beau soleil de septembre. |
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Le Père Patrice Marivin, recteur de Guer, célèbre la messe à
l’intérieur de la chapelle. Un grande partie de l’assistance
se tient l’extérieur devant la porte d’entrée, sous une tente. |
Statue de Sainte Reine (vierge martyre du 3e siècle) en bois polychrome, la représentant enchaînée,
palme des martyrs en main gauche, couronne de fleurs et colombe sur la tête.
Photo en dessous (survolez l’image avec la souris pour la découvrir) : Le vitrail Ste Reine à l’intérieur de l’église St Pierre de Beignon |
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