A compter de décembre 2001, l’armée française s’engage dans le conflit Afghan aux côtés des troupes alliées ; elle se voit confier en particulier la responsabilité des secteurs de la Surobi et de Kaboul.
Après le retour de la France au sein du commandement intégré de l'OTAN, elle prend aussi la responsabilité de la vallée de la Kapisa. L’embuscade d’Uzbin en août 2008, apparaît pour les Français comme un cruel rappel des risques qu’impose le métier de soldat.
Jusqu’au désengagement progressif accompli durant ces derniers mois, jusqu’à 4000 soldats Français de toutes armées et de toutes armes, ont fait honneur à leur pays sur la terre Afghane. En 12 ans, ce sont 88 d’entre eux qui sont allés jusqu’au sacrifice suprême. Parmi eux, 9 officiers dont un ancien élève de l’École Militaire InterArmes, le chef de bataillon Benoît DUPIN ; ont donné leur vie dans la lutte contre le terrorisme.
Ce conflit aura concerné l’ensemble de l’armée française sans distinction de corps d’appartenance ni de spécialité : fantassins, cavaliers, sapeurs, artilleurs, transmetteurs ou tringlots, pilotes d’hélicoptères ou infirmiers ; tous auront été sollicités.
Cette année constitue pour nos armées une véritable charnière ; elle tourne la page d’un conflit commencé il a près de 12 ans et qui s’achève par le désengagement des troupes et des matériels. Les élèves officiers de la 52e promotion de l’école militaire interarmes ont tous été marqués par le conflit Afghan. 37 d’entre eux y ont été engagés. Plusieurs y ont perdu des camarades tombés, parfois, à leur côté.
Insigne de la 52e promotion de l’E.M.I.A. 2012-2014 Homologué sous le N° G 5412