GRATITUDE |
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Je ne vous dirai qu’une chose |
Que vous savez depuis longtemps… |
Elle est si banale qu’on n’ose |
Jamais trop la tourner en prose, |
Tant les mots sont lourds ou pédants… |
Notre âge ardent peu nous dispose |
Aux longs efforts persévérants ! |
L’air confiné nous indispose ! |
Peu s’en faut que le crâne explose |
Dans la solitude du Camp. |
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Nous savons donc ce que suppose, |
L’Abbé ! votre long dévouement ! |
En notre cœur, à tous, repose |
Le souvenir, simple et grandiose. |
D’un « PRÊTRE » donné pleinement. |
Je ne vous ai dit qu’une chose |
Que vous saviez depuis longtemps : |
Une gratitude qu’on n’ose |
Jamais trop vous tourner en prose, |
Mais qu’ont au cœur tous vos enfants. |
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