Accueil * Sommaire * Pg préc * Pg suiv * Fin
Chapelle Saint PAUL et sa crèche
Intérieur de la chapelle Saint Paul illuminée par la grande verrière (Survolez l’image avec la souris pour la découvrir) Photos 20/09/2015
Le 27 juillet 1969 : M. Michel DEBRÉ Ministre des Armées, inaugure au cours du Triomphe : l’amphi Napoléon. Cette date marque la fin des gros travaux de construction de la nouvelle École ; … débutés en 1962.
Les bâtiments neufs ont été occupés dès la rentrée de 1965, par les Élèves de la 151e promotion de l’E.S.M. « CORSE et PROVENCE » - qui avaient effectué leur première année de « Bazar » à l’îlot T - ; et les Élèves de la 28e promotion de l’E.M.I.A. « CEUX de VERDUN »
Le 28 AVRIL 1969 : Inauguration de la chapelle de la nouvelle École, dédiée à Saint PAUL. Elle fut bénie par Mgr BADRÉ, Vicaire aux Armées. C’est le Général de LASSUS de SAINT-GENIES qui commande alors les Écoles, et le Père Paul POIVEY qui en est l’aumônier. Les travaux avaient commencé en 1966, sur des plans de la Direction Centrale du Génie inspirés par la commission d’Art Sacré du Vicariat aux Armées. La partie droite du bâtiment abrite l’Oratoire protestant.

La grande verrière du fond fut commandée aux ateliers de Max INGRAND, célèbre Maître verrier de Touraine. L’aumônier militaire quant à lui, a élu domicile dans un petit bâtiment rénové appelé - Pavillon des Maréchaux - à proximité de la chapelle Saint PAUL.
C’était à l’origine du camp d’artillerie, le « Bureau de la Commission de Réception des Munitions ».

Le nom de Saint PAUL fut choisi lors d’une réunion « œcuménique » entre le Père Paul POIVEY et le Pasteur Jean-Claude CARTAL et son épouse. Le saint patron semblait convenir aux deux confessions ; il protège maintenant les deux paroisses. De même, l’Autel de la chapelle Saint PAUL et la Table Sainte de l’Oratoire protestant, furent taillés devant l’édifice, dans le même bloc de granit.

Il me faut bien sûr parler des trois cloches situées dans le campanile de marbre blanc, entre les deux bâtiments. Don du service historique des armées en 1968, elles proviennent de la chapelle Sainte Jeanne d’ARC de… MEKNES au MAROC. Elles sont « militaires », et communes aux deux cultes. Mises en place peu de temps après l’inauguration officielle du bâtiment, elles sont de trois tailles différentes : la plus grosse « Emile » pèse une tonne, la moyenne « Marcel » 0,7 t et la plus petite « Germaine » 0,5 t.

Le 29 janvier 1968, afin d’accueillir ces cloches ; le Général de LASSUS SAINT-GENIES, demande au Ministre des Armées d’autoriser la construction d’un campanile. Dans sa correspondance, il mentionnait : « Au cas où des difficultés d’ordre financier devraient retarder la réalisation de ce projet, j’accepterai que le montant de la dépense vienne en déduction de la somme réservée à la construction de la Résidence ». Un seul tableau électrique les commande. Il est situé côté catholique. Une porte commune, (maintenant murée ; vraisemblablement à cause d’une querelle de clocher) permettait au pasteur d’y accéder sans avoir à sortir …

Le clocher de Saint Paul à Coëtquidan

En 1971, la promotion de Saint-Cyr « Général GILLES » offre à la chapelle une grande tapisserie représentant « la Conversion de Saint PAUL sur le chemin de Damas ». Accrochée au mur à droite de l’autel ; elle a maintenant cédé sa place au tableau représentant Charles de FOUCAULD. Entreposée soigneusement dans la sacristie, elle attend actuellement un autre emplacement. (Cliquer ici pour la découvrir !)
En 2004, une paroissienne se dit qu’il n’était pas juste que seule la chapelle Sainte Jeanne d’ARC possédât une crèche. Elle en parla au Père Clavaguera qui lui répondit que c’était réalisable, mais pas d’un seul coup, car les finances de la paroisse ne le permettaient pas.

Elle alla à l’abbaye La Joie Notre-Dame, en Campénéac et choisit des santons de terre cuite, bruts, aux lignes épurées.
Elle acheta d’abord les 3 premiers : l’Enfant Jésus, Marie et Joseph ; puis l’année suivante le bœuf, l’âne et un mouton, enfin en 2006 les trois rois mages.

Santons de la crèche de Saint Paul,
provenant de l’abbaye La Joie Notre-Dame de Campénéac