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L’oratoire des Élèves
Janvier 1947 voit l’arrivée de l’abbé Jean POTEL. C’est lui qui construira le nouvel Oratoire, sur les plans d’un ancien Prisonnier de Guerre allemand nommé SCHIFHAUER. Le mobilier et les vitraux coûtèrent la coquette somme de 200 000 francs. Le bâtiment fut choisi pour sa position géographique ; il facilitait les dévotions des Cadres et des Élèves.

Il était situé au nord-ouest de l’ancien Marchfeld. Il porte le N° 137 et est actuellement désaffecté.
Sa fonction initiale n’était autre qu’une ancienne cuisine de l’îlot D. Son numéro : le D32, y figure toujours sur une plaque.

Ancienne cuisine, transformée en oratoire en 1947

Présents dans cet oratoire ; le Christ de « SARAZIN » et l’autel de granit, ont rejoint respectivement : la chapelle Saint PAUL, à son ouverture en 1969 ; et la chapelle Sainte Jeanne d’ARC, lors de sa restauration en 1974. Un clin d’œil amusant, juste de l’autre côté de l’avenue FOCH, le relais des transmissions, aujourd’hui démoli et reconstruit pas très loin de la chapelle Saint PAUL, fut successivement appelé par les Élèves : Notre-Dame des E.O.A. puis ; Notre-Dame des E.O.R.

En 1948, l’E.A.I. (École d’Application de l’Infanterie), s’installe à COËTQUIDAN ; elle y restera jusqu’en août 1951, pour ensuite prendre ses quartiers à Saint-MAIXENT. Avec elle, arrivait le Père Roger CHOTARD qui, après six mois passés à COËTQUIDAN rejoindra SAUMUR.

Les choses vont se stabiliser et se normaliser avec la nomination du Révérend Père Louis de GEUSER le 15 septembre 1950. Il venait de Poitiers où il était professeur au collège. Âgé de 56 ans, grand invalide de guerre (après la guerre de 14-18, il fût amputé des deux jambes), il se déplaçait en tricycle à moteur.

Intérieur de l’oratoire ; on y remarque l’autel de granit, qui rejoindra
Ste Jeanne d’Arc et le Christ Sarrazin qui lui ornera la chapelle St Paul

Animé d’une énergie rayonnante, il a tenté de remettre un peu d’ordre dans la paroisse. Il travaille pendant un an avec l’abbé NOULLET qui, à son départ en 1951, recevra en souvenir : une bible, un bréviaire et un ornement blanc. Pour clarifier la situation, il fait nommer le successeur de l’abbé NOULLET : l’abbé Marcel MARTIN (recteur de QUELNEUC), aumônier militaire et adjoint de l’aumônier du Camp et de l’École.

Il est entendu que l’abbé MARTIN continuera à s’occuper du foyer et qu’il partagera les tâches paroissiales avec le Père de GEUSER. En août 1949, arrive un autre aumônier « météore » comme disait le Père de GEUSER : le Père BESSETTE qui ne restera qu’un an. Le Père de GEUSER quittera les Écoles en août 1952 pour rejoindre le poste d’aumônier principal du MAROC le 1er septembre de la même année.


Oeil de bœuf de l’ancienne cuisine, transformé en vitrail