- Mardi 4 octobre 2011 après-midi, début de la moisson du sarrasin à la ferme du Vauvert. Pour l’occasion, Michel Rigourd est venu tout spécialement de Muel avec sa machine, une Epple-Mobil 250 T de marque Autrichienne EPPLE.BUXBAUM.WERKE. A.G. WELS.AUSTRIA (2,35m de largeur de coupe). Cette machine avait déjà tenté de faire une démonstration à Maure de Bretagne mais la mécanique en avait décidé autrement ; c’est donc la première fois qu’elle était réellement testée.
- 14 h, début de la coupe ; 20 m plus loin, 1er arrêt pour blocage de l’élévateur de grain supérieur. Après quatre heures de bricolages en tous genres dont la confection d’une poulie-tendeur pour la courroie d’entraînement, Jo Costard en a déduit que l’élévateur tournait à l’envers. Il suffisait donc de croiser la courroie.
- 18 heures, nouveau départ ; après 5 mn de coupe, Michel Rigourd s’aperçoit que le grain ne va pas dans la trémie ; il faut donc mettre un sac à l’arrière et comme il n’en a qu’un, cela l’oblige à le transporter à pied jusqu’à la remorque, quand il est plein. D’où une perte de temps et de la fatigue.
Jo décide alors de fabriquer un système de déviation du grain à base de planche. Cela fonctionne au début. La trémie commence à se remplir ; il faut donc la vider. Après 10 secondes de fonctionnement, blocage de la vis. Tentatives de déblocages, nouveaux essais, rien à faire. La nuit commençant à tomber, il faut se résoudre à abandonner la machine sur le terrain ; en attendant demain. Quand ça commence, ça n’en finit pas ; galère quand tu nous tiens !.
- Mercredi 14 heures : épilogue ; fin de la moisson mais pas des problèmes ; il a fallu remédier à plusieurs incidents dont le démarrage intempestif de la vis, ce qui valu la perte de quelques kilos de sarrasin. Également sur la route du retour, où le variateur faisait des siennes, ce qui a ralenti fortement la progression. Il y a du travail pour l’hiver !

Mercredi 10 août 2011 dès 14 heures, pas moins de 11 bénévoles ont rejoint la ferme du Vauvert pour moissonner les différentes céréales semées le 26 novembre 2010 (38 variétés de blé) et le 9 avril 2011 (3 rangs d’orge et 1 d’avoine). Soit un total de 42 rangées ; d’abord arrachées puis posées sur une “guillotine” afin de ne garder que les épis.
Vers 16 heures, dans la joie et la bonne humeur, l’affaire fut conclue. La récolte, dûment répertoriée et rangée dans des sacs, sera battue ultérieurement. Les moineaux et les lièvres ont eu la part belle cette année ; l’année prochaine des mesures de prévention seront prises.

Lundi 1er août vers 17 heures, Albert Chotard et son équipe de Saint Raoul se sont rendus à la ferme du Vauvert pour moissonner le seigle. Tradition oblige, c’est avec une moissonneuse-lieuse de marque “Puzenat” que la coupe a été effectuée. Mis à part un bref incident mécanique, l’opération, avec les onze bénévoles présents, s’est parfaitement déroulée.

Les gerbes, réparties sur deux remorques différentes, serviront aux animations “Battages à l’ancienne” lors de deux activités distinctes. La première pour les “anciens” de la maison de retraite, le samedi 20 août et la seconde pour les “jeunes” lors de la fête des jeunes agriculteurs du Morbihan les 10 et 11 septembre 2011 à Guer.

Vendredi 17 juin, peu avant la reconnaissance des emplacements de 18h30, mise en place de la première banderole au Vauvert. Raymond, René, Didier, Jean et Albert ont mené à bien l’opération malgré les rafales de vent et une météo pour le moins pluvieuse. A noter : Il est possible de réserver dès maintenant vos repas du dimanche soir auprès des enseignes suivantes : Tabac Trusson à Guer et au Café Le Bleizac à Comblessac.

Après 20 ans de réflexion, plans, essais en tous genres et tâtonnements divers, René Boucard nous a fait ce matin une démonstration de sa nouvelle machine. Il s’agit d’un banc de scie, entièrement sorti de son imagination et parfaitement opérationnel. Ce matériel sera en fonctionnement le jour de la fête, derrière la forge qu’il anime par ailleurs.

Ce banc de scie de 4,20 m de long est capable de supporter des troncs de 50 cm de diamètre, maintenus par des griffes réglables en tous sens. Le chariot est solidarisé des rails par de nombreuses roulettes et se déplace grâce à un treuil actionné à la main. La coupe des planches est assurée par une tronçonneuse, posée sur un support, lui aussi réglable.
Comme quoi, passion, créativité, persévérance et maîtrise de la technique, permettent de grandes réalisations.

Jeudi 26 mai 2011 à 20h30, assemblée générale de l’association dans la salle des fêtes de Comblessac. Lancement des préparatifs de la fête des 2 et 3 juillet 2011, par la distribution des programmes et des affiches.

En introduction de cette réunion, le président Jo Costard a rendu hommage à André Poirier, bénévole de la commune de Comblessac, dont les obsèques ont eu lieu le samedi 21 mai dernier. “Depuis que la fête a lieu au Vauvert, il jouait un rôle important dans la mise en place des cultures et l’animation de la randonnée chantée”. Agriculteur à la retraite, André Poirier était un passionné d’histoire, d’archéologie et de patrimoine rural ; il avait rapporté de Grèce l’an dernier une variété de blé qui a été semée cette année au Vauvert et sera présentée le jour de la fête. - Photo de André Poirier : cliquer !

Principales dates à retenir : Vendredi 17 juin à 18h30, reconnaissance des emplacements au Vauvert - Samedi 18 juin à 11h, participation à l’émission de Radio-France Armorique - Samedi 25 juin, transport des podiums et gros matériels au Vauvert - Lundi 27 juin, début de l’installation. Bon courage à toutes et à tous.

Samedi 21 mai, début de la fenaison au Vauvert. Dès 10 heures, Jean-Luc Bébin est venu avec sa barre de coupe et a commencé à faucher l’herbe autour de la ferme et sur les différentes aires d’activité de la fête. On le voit ci-dessus au milieu des ombellifères d’une belle hauteur. Vers 16 heures c’est Gérard Colléaux qui est arrivé avec son râteau faneur pour améliorer le séchage des foins. Puis ce sera au tour de Didier Roussières de terminer cette campagne 2011.

L’après-midi du samedi 26 février 2011, sous un ciel alternant soleil et pluie, dix bénévoles de l’association cheval musique tradition se sont réunis au Vauvert pour la traditionnelle et néanmoins nécessaire, séance de confection des fagots.
Equipés de serpes et de diverses machines à serrer, ils ont ainsi réalisé pas moins de 70 fagots à la lisière du bois. Ils serviront à chauffer les fours pour la cuisson du pain ou des brioches lors de la prochaine fête, le 3 juillet prochain.

Cette année, la tâche des “Fagotous” a été largement facilitée. En effet la famille Roussières (également bénévole à l’association), qui procédait à un éclaircissement de la lisière du bois situé en face de la ferme du Vauvert, a mis gracieusement à notre disposition tous ses produits d’élagage. Du travail en moins et du rendement en plus.

Mercredi 27 janvier 2011 après-midi, à l’initiative d’Albert CHOTARD, l’association était conviée à la visite d’une collection de moteurs anciens. Quatre amateurs se sont déplacés et ont pu apprécier les explications du collectionneur et surtout constater que tous ses matériels sont en parfait état de fonctionnement. Deux heures de visite pendant lesquelles, M. Louis LELIÈVRE a démarré une dizaine d’engins sur les quelques 80 que compte sa collection.
A gauche, démarrage d’un moteur “BERNARD” Type D2, 8cv de 1925 et à droite, un moteur “DUVANT” de plus de 6 tonnes, fabriqué à Valenciennes.
Contact : M. Louis LELIÈVRE - La Fourchais - 35330 Maure de Bretagne - Tel : 02 99 34 03 59

Le moment étant venu de battre les différentes variétés de blé fauchées le 28 juillet dernier ; les battages à l’ancienne, avec du matériel des années 1930, ont débuté au Passouë ce mercredi 17 novembre.
Après avoir installé la “chaîne de battage” : batteuse et tarare ; Jo Costard, Albert Chotard et René Boucard y ont œuvré toute la matinée. Fort heureusement à l’abri sous le hangar, car le temps était quelque peu pluvieux.

Pour la batteuse comme pour la tarare, l’entraînement était assuré par des moteurs électriques. Ils remplacent ainsi les manèges à chevaux utilisés normalement. (voir les photos sur l’album 2010 Tradition 2).
Le processus se déroule ainsi : les gerbes de blé sont posées sur le tablier de la batteuse et les épis poussés à la main vers le batteur. La paille et le blé tombe à l’arrière de la machine ; la paille est ensuite enlevée à la fourche et mise en tas tandis que le blé est ramassé à la pelle et versé dans la trémie du tarare pour y être trié. Le blé est ensuite mis en sac.

Cela demande beaucoup de manutention ; mais comme le disait Albert, ces machines représentaient un réel progrès par rapport aux battages au fléau. Une batteuse remplace largement en productivité, 20 batteurs au fléau.

Cette année la météo n’a pas été très favorable pour les récoltes. Le déficit pluviométrique important au printemps n’a pas permis aux plantes de se développer et particulièrement au sarrasin. Sa hauteur n’excédait pas 50 cm.

Aussi, la récolte à l’ancienne comme les années précédentes, n’était pas envisageable. Jo Costard, profitant de la moisson de ses propres parcelles de sarrasin, a fait faire un détour par le Vauvert, à la moissonneuse-batteuse.

Cette grosse machine de la CUMA du Sillon (7,50 m de largeur de coupe - New Holland CX 8070) arrivée à 18h30, n’a mis que 10 mn pour faucher le blé noir. La récolte a été maigre ; même pas de quoi ré-ensemencer la parcelle.

Alternance oblige, l’assemblée générale et soirée des bénévoles 2010 a eu lieu dans la salle des fêtes du Rotz à Maure de Bretagne. La météo très bretonne, n’a pas découragé la participation ; près de 250 personnes ayant fait le déplacement.
Après la lecture des différents bilans et les projections du diaporama et du film, tout le monde a pu partager et apprécier la traditionnelle galette-saucisse.
Avec les remerciements, le président a posé à l’assemblée la question suivante : Souhaitez-vous maintenir la date de la fête au dernier dimanche de juin ou bien la reporter au premier dimanche de juillet ?.. Plus des deux tiers des participants se sont prononcés pour le report. L’argument principal étant d’attirer les premiers vacanciers de juillet ; souhaitant ainsi une augmentation de la fréquentation de notre fête annuelle.