Bernard Saint-Hillier est né le 29 décembre 1911 à Dôle dans le Jura. Il intègre l’école de Saint-Cyr en 1931. Il en sort deux années plus tard comme sous-lieutenant de la promotion du Tafilalet. Il rejoint alors le 11e Bataillon de Chasseurs alpins. Il entre dans la Légion étrangère en 1938, au 1er Régiment Étranger d’Infanterie.
Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il participe avec la 13e DBLE (Demi-Brigade de Légion Étrangère) à l’expédition de Narvik, 1re victoire alliée, navale puis terrestre, remportée au Nord de la Norvège en avril 1940, au cours de laquelle il est blessé par un éclat de bombe. Refusant la défaite, il rejoint l’Angleterre avec son unité, et rallie les Forces Françaises Libres (FFL) sous le nom de Jean de Vienne afin de protéger sa famille.
Il débarque au Cameroun avant de combattre en Erythrée contre les Italiens avec la Brigade française d’Orient, créée à la fin de l’année 1940 par le général de Gaulle et constituée de légionnaires de la 13e DBLE et de troupes africaines.
Adjoint du chef de bataillon AMILAKVARI pendant la campagne de Syrie, il participe brillamment en Libye à la défense de Bir-Hakeim en mai et juin 1942.
La BFL (Brigade Française Libre) future 1re DFL (Division Française Libre) du général KOENIG résiste aux attaques des armés motorisées italiennes et allemandes commandées par ROMMEL (AFRIKA KORPS).
Après la campagne de Tunisie, en juin 1943, BERNARD SAINT-HILLIER reçoit ses galons de chef de bataillon. Nommé chef d’état-major de la 1re Division Française Libre sous les ordres du général BROSSET en septembre 1943, il débarque en Italie en avril 1944 puis en France à Cavalaire le 16 août 1944.