Colonel Le COCQ
« Et l’on croit voir passer dans l’air éblouissant, des archanges guerriers sous des burnous de feu. »
Saint-cyrien de la promotion Sainte Odile-La Fayette, le colonel Charles Le Cocq est l’exemple même de ce chef « sur qui tous les regards se portent » selon les mots du lieutenant-colonel Magré.
Ayant quitté la douceur de son foyer breton pour se consacrer au métier des armes, Charles Le Cocq fut de tous les grands combats qui marquèrent le début du XXème siècle, de la Première Guerre mondiale au Tonkin en passant par le Maroc.
Cité à l’ordre de l’armée pour ses actions de feu lors de la Grande Guerre et ayant choisi de servir au sein des Troupes Coloniales, le désormais lieutenant Le Cocq rejoint les espaces incertains de l’Afrique lointaine.
C’est sur ce continent qu’il conquiert, de victoires en victoires, ses lettres de noblesse ainsi que le surnom de « Grand Méhariste. » Combattant infatigable et chef exemplaire, il se distingue par son commandement et ses qualités humaines hors du commun.
Il combat sans relâche les rebelles et pillards des régions qu’il traverse, écumant les dunes pour contrer les rezzous venant de l’Aïr et du Hoggar. La reconnaissance de plus de 1000 kilomètres, au cœur d’un territoire où aucun Français ne s’était aventuré depuis 1913, lui vaut une nouvelle citation.