Retour accueil Brocéliande Plan interactif des sites Sites légendaires Sites remarquables
- Brocéliande : Sites remarquables -
Château de Trécesson Chapelle Saint Jean La Joie Notre-Dame L’Arbre d’Or Tréhorenteuc
Le Pas du Houx Abbaye de Paimpont Les Forges Diable de Campénéac Accès direct : Cliquer
La Forêt de Paimpont ou Forêt de Brocéliande, située à 40 km à l’ouest de Rennes, est le décor de nombreuses légendes. Les Chevaliers de la Table Ronde, errant sans cesse dans cette forêt mythique à la recherche d’un château invisible, côtoient des fées, magiciens, enchanteurs, druides et autres esprits malveillants qui hantent les 8000 hectares de forêt.

Il est vrai que ce haut-lieu chargé d’histoire inspire l’imagination grâce à ses paysages boisés entrecoupés de bocages et de landes et surtout à ses nombreux sites dotés de monuments aux fonctions mystérieuses comme les menhirs.

Le sol acide de la Forêt, composé de schiste pourpre à forte teneur en fer, fait tourner en rond les aiguilles des boussoles. Aussi, il est intéressant de parcourir la forêt et la lande afin de découvrir, au gré des promenades, les différents sites auxquels de nombreuses légendes sont attachées.


La forêt de Paimpont ou Brocéliande, au cœur de l’Armorique ;
entre les départements d'Ille et Vilaine et du Morbihan
 
“Brocéliande” (nom dérivé de Bréssillien, Brécilien), est-elle située en forêt de Paimpont comme le veut la tradition actuelle, ou bien dans quelqu’autre contrée, proche ou lointaine, en grande ou petite bretagne, cornouaille anglaise ou française ? Laissons les historiens et les archéologues en faire la démonstration ; mais une chose est sûre, le massif forestier le plus important de Bretagne est bien celui de Paimpont et les légendes arthuriennes s’y transposent à merveille.

Brocéliande, nom d’origine incontrôlable mais utilisé par nombre de professionnels du tourisme et de toutes sortes d’activités commerciales et industrielles, voit son emprise territoriale augmenter au fil des ans ; tant et si bien qu’elle va finir par rejoindre la légende du Ve siècle voulant que cette forêt mythique couvre tout le centre de l’armorique.

La forêt de Paimpont est en majorité, une propriété privée ; son accès, restreint, résulte d’une convention signée entre les différents propriétaires, le Conseil régional d’Ille-et-Vilaine et la F.F.R.P. Cette convention délimite dans l’espace et le temps, l’ouverture de différents sentiers en forêt afin de conjuguer les intérêts de chacun.

Mais il est temps de parcourir ces lieux symboliques ou historiques, sources inépuisables d’inspiration et de réflexion.


Le Château de Trécesson : Son imposante façade abrite de nombreux fantômes. Le parfum des dames du château qui en imprègne encore les murs peut être fatal aux abeilles enivrées.

Situé sur la route de Campénéac à Paimpont, un calvaire en signale le chemin d’accès. C’est le plus beau des châteaux de Brocéliande.

Environné des crêtes rocheuses de Coëtquidan, des buttes des Tiot et des landes de Saint-Jean, le château de Trécesson reflète dans l’eau de ses douves profondes ses hauts murs de schiste pourpre, ses tourelles en encorbellement reliées par une galerie à mâchicoulis et sa porte en plein cintre, souvenir d’un ancien pont-levis.

Les parties les plus anciennes de l’actuel château datent du XVe siècle. Mais les archives attestent que ce lieu fut, dès le VIIIe siècle, la demeure des seigneurs de Ploërmel et Campénéac.


Le château de Trécesson

Au cours des périodes qui troublèrent la paix de la forêt de Brocéliande, pendant les guerres de la Ligue comme pendant la Révolution, Trécesson resta un lieu de paix et d’asile. Ce château ne se visite pas. Différentes légendes courent sur lui, dont celle de la Dame blanche, la plus tragique.

Légende de : La Dame Blanche de Trécesson

Deux “gentilshommes”, mécontents de la mésalliance d’une jeune femme de leur famille qui allait se marier, vinrent ici en pleine nuit ; et après avoir creusé un trou au pied d’un chêne, enterrèrent tout habillée la malheureuse qui se débattait. Témoin de la scène, un braconnier (ou le châtelain lui-même), se sentant impuissant, attendit le lever du soleil pour déterrer la jeune victime qui vivait encore, mais qui expira peu après.

Monsieur de Trécesson, très affecté par cette histoire, enterra la dépouille religieusement sans que celle-ci puisse être identifiée. Jusqu’en 1789, la couronne et le voile nuptial de l’inconnue demeurèrent sur l’autel de la chapelle du château. Les jeunes filles venaient les toucher pour y trouver un époux.



La chapelle Saint Jean
- Note importante : la chapelle est située sur une propriété privée -
La Chapelle St Jean : Sans doute fondée par les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, on pense que la chapelle appartint à l’origine aux chevaliers de l’ordre des Templiers. Que ce soit les Hospitaliers ou les Templiers, le site reculé et sauvage était propice aux ordres religieux militaires.

Pendant la guerre de Cent Ans on enferma des prisonniers anglais dans l’ancien ermitage (aujourd'hui ruiné) entourant la chapelle. Cet ermitage et surtout les longues dalles de schiste qui affleurent le sol, ajoutent à la magie de l’atmosphère. En contre bas, au creux d’une haie, se trouve la fontaine traditionnellement liée au culte de la Saint-Jean. Autrefois, on venait en procession le 24 juin.

C’est dans cette chapelle Saint Jean de l’Ermitage que repose un ancien propriétaire du château de Trécesson “Nicolas Bourelle de Sivry”, payeur général, qui décéda en son château le 4 décembre 1803 à l’âge de 53 ans.



L’Abbaye La Joie Notre-Dame, en Campénéac

La croix de fondation de l’Abbaye La Joie Notre-Dame
L’Abbaye LA JOIE NOTRE-DAME est la seule abbaye de moniales cisterciennes en Bretagne. Elle a été fondée à Sainte Anne d’Auray en 1920, et le monastère transféré à Campénéac en 1953.

Située à l’orée de Brocéliande en un lieu pittoresque que domine un calvaire de granit (croix de fondation de l’abbaye), dans un environnement silencieux et paisible, les soeurs nous accueillent et nous proposent à l’expo-vente : des livres d’art de la région, des livres religieux, mais aussi des biscuits et chocolats qu’elles fabriquent sur place, et des produits artisanaux d’autres abbayes. Un diaporama nous permet également de découvrir la vie monastique.

Sur les hauteurs au Nord de l’Abbaye, la remarquable croix de fondation de l’Abbaye offre un beau panorama.


L’Arbre d’Or

Du 7 au 11 septembre 1990, un énorme incendie a ravagé une partie de la forêt de Brocéliande autour de Tréhorenteuc et particulièrement le site légendaire du “Val sans retour”. Les flammes ont dévoré cette vallée pendant 5 jours.

Après l’incendie, l’Association de Sauvegarde du Val sans Retour a organisé le reboisement des zones sinistrées ; 30 000 arbres furent replantés pendant l’hiver 1991-92. En mémoire de ces événements et pour maintenir la légende de la forêt, l’artiste François Davin a créé l’Arbre d’Or.

Cet arbre représente la tête et les bois d’un cerf, animal mythique de la forêt en quoi aimait se transformer Merlin pour hanter les bois.

C’est un tronc de châtaignier calciné qui fût doré à la feuille (90 grammes d’or le recouvrent). Inauguré le 10 août 1991, il est entouré de cinq arbres noirs. L’arbre d’or symbolise la renaissance de la forêt, tandis que les arbres noircis rappellent la forêt brûlée.

Cet arbre d’or connut bien des vicissitudes, tantôt amputé d’une branche, gratté par des vandales en mal de souvenirs ou servant de lieu de revendication, il est maintenant après restauration, entouré d’un grillage et ses abords plantés d’aiguilles de schiste pourpre pour empêcher son approche.

Le ruisseau sortant du “miroir aux fées” coule au pied de l’arbre d’or
Ci-dessous : L’arbre d’Or se reflète dans le miroir aux fées.
Photos : 24 avril 2018, 10 avril 2016 et 30 mars 2017


L’arbre d’Or entouré de ses gardiens...
 
 
  L’arbre d’Or et sa Légende  
Dans une clairière, au milieu de la forêt, se trouvait un arbre doré. Chaque nuit, des feuilles d’or poussaient sur cet arbre et chaque matin, des lutins venaient les ramasser.

Avec ces feuilles, les lutins fabriquaient une potion magique. La recette consistait à faire fondre l’or et à le mélanger à l’eau d’une source secrète dont seuls, ils avaient connaissance. Cette potion leur servait ensuite à rendre la vie aux malheureux arbres arrachés par les tempêtes ou blessés par les hommes.

Un jour, une fillette, nommée Henriette, vint ramasser du bois dans cette forêt. En s’enfonçant au beau milieu des arbres, elle aperçut l’arbre d’or. Éblouie et étonnée, elle s’en approcha et le toucha. Malheureusement, elle ne savait pas que cet arbre était ensorcelé ; et elle fut immédiatement transformée en arbre brûlé, tout près de l’arbre d’or.

Ce soir là, trois jeunes hommes, inquiets de ne pas voir Henriette revenir, se mirent à sa recherche. Assez vite, ils retrouvèrent sa trace et s’approchèrent de l’arbre d’or. Très surpris à leur tour, ils ne purent s’empêcher de le toucher et furent immédiatement transformés, eux aussi, en arbres brûlés.

Le lendemain matin, comme d’habitude, les lutins vinrent pour ramasser les feuilles. Quand ils arrivèrent près de l’arbre d’or, ils furent très intrigués par ces quatre arbres brûlés qui l’entouraient. Imaginant que dans la nuit, l’un d’entre eux avait voulu leur faire une farce, ils se mirent à ramasser les feuilles. Aussitôt, ils furent tous transformés en pierres et figés comme les quatre jeunes gens près de l’arbre d’or.

Depuis cette date, sur l’arbre d’or, les feuilles ne poussent plus. Pour conjurer le maléfice, on dit qu’il faudrait qu’un enfant retrouve le secret de la potion magique : il pourra alors, grâce à la formule et à l’eau de la source, délivrer Henriette, ses trois amis et tous les lutins..                           Pierrick et Nicolas



L’Église de Tréhorenteuc restaurée par l’abbé Gillard


L’Abbé Gillard et l’inscription “La porte est en dedans”

L’Église de Tréhorenteuc : Vue de l’extérieur, rien ne distingue cette petite église dont les parties les plus anciennes datent des XVI et XVIIe siècles, et qui fut restaurée ; à partir de 1942, à l’arrivée de l’abbé Henri Gillard.

Tréhorenteuc, un des plus petits villages de Bretagne, est devenu célèbre grâce à son recteur, qui fit de l’église paroissiale, dédiée à saint Eutrope, le sanctuaire du Graal.

“LA PORTE EST EN DEDANS”. Ces quelques mots sous le porche de l’église préviennent le promeneur que la clé des mystères de Brocéliande ne se dévoile pas au-dehors. Lorsqu’il arrive à Tréhorenteuc, lors des Pâques de 1942, Henri Gillard pose le pied sur le bout du monde. lsolé à l’extrémité du département, enclavé dans la forêt de Paimpont, mal desservi, le village compte à peine 150 habitants. “L’évêché m’a envoyé à Tréhorenteuc en pénitence” écrit-il.

L’abbé Gillard se consacra dans son église à la fusion des deux spiritualités. Dans le chœur, le vitrail représente le Graal de la Cène, et sur le tableau de Karl Rezabeck, il apparaît aux chevaliers de la Table ronde. Dans le chœur, trois autres tableaux : l’un d’eux représente sainte Onenne au milieu de sa famille. Les deux autres sont consacrés aux légendes et histoires de Brocéliande : d’un côté le Val-sans-Retour, où la fée Morgane lança ses enchantements contre Lancelot, et de l’autre les légendes de Barenton.

Sur ce dernier tableau, divisé en quatre parties, figurent le chevalier Yvain versant de l’eau sur le perron de la fontaine, le combat de Ponthus pour conquérir la main de la princesse Sidoine, la fée Viviane ensorcelant Merlin et le moine Éon de l’Étoile devant ses trésors. Avec ce dernier, nous sortons des légendes pour entrer dans l’histoire.

Le tablier de l’autel est entièrement recouvert d’une plaque de marbre blanc gravé. Ses inscriptions rappellent que Sainte Onenne, sœur de Saint Judicaël, pieuse princesse qui souffrait d’hydropisie, est enterrée dans cette église.

La statue de l’abbé Gillard a été volée dans la nuit du 18 au 19 mai 2021. Une souscription a été lancée pour en installer une nouvelle. S’adresser à l’office du tourisme de Tréhorenteuc.


Mosaïque représentant le Christ et les quatre évangélistes
“LE CERF BLANC” : Au fond de la nef, la mosaïque du Cerf blanc, réalisée en 1955 par Jean Delpech d’après un dessin d’Odorico, est riche en significations. Si, en effet, dans la culture chrétienne, le cerf blanc symbolise le Christ (peint ici entouré des quatre lions qui représentent les quatre évangélistes), il est, dans la mythologie celtique, le messager de l’Autre Monde et le conducteur des âmes. Enfin, dans la légende arthurienne, la chasse au cerf blanc entraîne les chevaliers au-devant de leur destin. Outre le cerf, on retrouve également sur la mosaïque la fontaine fabuleuse de Barenton.

Henri Gillard a voulu que tout soit signe et symbole dans son église : les croix de Jérusalem du dallage, les triskèles celtiques et les poissons de la chapelle Saint-Eutrope, les Poissons et le Bélier (le premier et le dernier des signes du zodiaque) au-dessus des fonts bâptismaux. De plus, le nombre d’or 1618 est inscrit sur le linteau de la “chambre du fond”.

LE CHEMIN DE CROIX : De mai 1945 à mars 1947, deux prisonniers de guerre allemands (que l’abbé Gillard, était allé chercher au camp 1102 -camp de la Marne-Rennes St Jacques-) ; Karl Rezabeck -peintre- et Peter Wisdorf -menuisier-, travaillent ensemble et réalisent un étonnant chemin de croix qui a pour cadre non pas Jérusalem, mais Tréhorenteuc et les légendes arthuriennes.
On y voit Joseph d’Arimathie ramenant le Graal jusqu’en Occident et, à la neuvième station, la belle et sensuelle Morgane, toute de rouge vêtue, aux pieds de qui Jésus tombe pour la troisième fois et dont la présence ne fit pas l’unanimité...

Six vitraux de l’église racontent la vie de sainte Onenne, à qui les oies ont sauvé la vie. Ils sont l’œuvre de Henry UZUREAU et Antoine HAREL ; réalisés à Nantes en 1948 - 1949.

Diaporama légendé de l’église du Graal de Tréhorenteuc - 42 photos : Cliquer !

A noter : Les différents tableaux présents dans cette église ne sont bien visibles qu’avec un bon éclairage ; mais pour cela il faut payer une visite guidée.

Neuvième station du chemin de croix de l’église Sainte Onenne de Tréhorenteuc


Étang du Pas du Houx et Château de Brocéliande

Le plus grand étang de la forêt (90 ha), à l’eau très pure, comme toutes celles issues du massif de Brocéliande, abrite une grande variété d’oiseaux : hérons, bécasses, grèbes huppés, martins-pêcheurs, cormorans, colverts, oies sauvages. 

Face à l’étang du Pas-du-Houx, se dresse le château de Brocéliande, manoir de style anglo-normand. (ne se visite pas).

Château de Brocéliande ->


Abbaye de Paimpont

Fondée vers l’an 630 par Judicaël, roi de la Domnonée (moitié nord de la bretagne) ; l’abbatiale actuelle a été construite au XIIIe siècle et restaurée au XVe.

Cet ancien prieuré fut érigé en abbaye par bulle du Pape Innocent III, de l’an 1211, sur les instances de dom Tual, abbé de St Jacques de Monfort, ancien prieur de Paimpont.

Elle était occupée par des chanoines réguliers de Saint Augustin jusqu’à la révolution en 1791. La sacristie renferme des trésors nombreux (XVe au XXe siècle).

Le grand bâtiment qui existe à l’ouest et qui sert maintenant de mairie, a été construit en 1649 par l’abbé Bernard de Sariac. L’ancienne Abbaye à l’Est, est devenue une école. Au centre, l’église abbatiale est toujours en activité.

Cet imposant bâtiment est bordé à l’ouest et au sud par un grand étang. A l’ouest, un chemin longeant l’étang nous amène à une grotte curieuse, faite de “Laitier ou machefer” (résidus de fonderie), construite en 1884, sur un lieu déjà voué au culte ; et dédiée à la Vierge : N.D. de Paimpont.

Judicaël, devenu Gicquel, est resté le plus grand saint du pays et Paimpont lui garde une grande dévotion. Sa statue fait face à la grotte de la Vierge. Voir également la Croix de Judicaël dans le diaporama ci-dessous.

Diaporama : Paimpont en Brocéliande - 50 photos !


Abbaye de Paimpont

Statue du roi Judicaël et la Vierge de la grotte


Bâtiment-logement des employés des forges

Les hauts fourneaux en cours de restauration
Les Forges de Paimpont

Le village des Forges de Paimpont a conservé les vestiges des laminoirs et des fonderies, les bâtiments destinés autrefois aux logements des maîtres de forge et des ouvriers, ainsi que les écuries, des remises et des lieux de culte.

On remarque, sur la droite, le bâtiment et les dépendances récemment restaurés des Forges-d’en-Bas. Les activités de cette manufacture de fer ont profondément marqué le paysage du village des Forges qui aligne ses maisons basses du XVIIIe siècle, en schiste violet, anciens logements des ouvriers sidérurgistes.

Jusqu’au 19e siècle, l’industrie bretonne de la métallurgie “au charbon de bois” fut parmi les plus importantes avant d’être supplantée par la concurrence.

Trois ressources étaient indispensables : le minerai de fer -abondant dans la région-, le bois -de la forêt toute proche- et la force motrice de l’eau, capable d’entraîner les machines.

Fondée en 1673 la forge de Paimpont fonctionna jusqu’en 1894, date de sa fermeture définitive.

Les Forges, actuellement en cours de restauration : Hauts fourneaux - Fonderie - Laminoir - Chapelle - Digue ; sont ouvertes à la visite de février à novembre (entrée payante).

Ci-dessous, l’étang des forges de Paimpont en eau - vue panoramique -
Survolez l’image avec la souris pour découvrir ! : L’étang des forges de Paimpont, vidé en 2015 pour consolider la digue.

Le Diable de Campénéac

Comme pour accentuer davantage le caractère légendaire de cette forêt, une curiosité unique en France ; c’est un diable qui soutient la chaire de l’église de Campénéac.

 

Sculpture en bois massif soutenant la chaire de l’église.
Cet ensemble surmonté de l’Archange St Michel terrassant
le dragon, mesure pas moins de 8 m de haut->


Paysages typiques de Brocéliande : Schiste violet à forte teneur en fer, à fleur de terre ; et recouverts d’ajoncs, de genêts et de bruyère ...
... et cette forêt centenaire, où s’élèvent des chênes majestueux dont les branches, agitées par le vent ; invitent à la prudence. - Ci-dessus : le Chêne des HINDRÉS -
Une balade en “Brocéliande” par une nuit de pleine lune ? C’est la meilleure façon de s’imprégner de la majesté des lieux.

Photographies, textes et réalisation web : Jean-Charles CAILLARD
Tous droits réservés
Contacter l’auteur ?

Haut de Page