Alain LE RAY est né le 3 octobre 1910 à Paris. Officier de réserve en 1931, il se réengage comme sous-officier en 1933 au sein du 11e B.C.A. Il réussit en 1935 le concours d’entrée à l’E.M.I.C.C., puis est promu sous-lieutenant en 1936. Il prend le commandement d’une compagnie du 159e R.I.A. en 1939, et organise, le 9 juin 1940, la défense héroïque de Brény/Ourq, où il est fait prisonnier. Évadé deux fois de la prison de Colditz, il entre dans la résistance. Il rédige le « plan montagnard », devient en 1943 le premier chef du maquis du Vercors, puis de celui de l’Isère, avec lequel il participe à la Libération. Il mène avec la 3e D.B.C.A. l’offensive contre les allemands jusqu’en 1945.
Après la guerre, il est porte-parole du Ministère. En 1953, il est commandant de secteur en Indochine. Après Dien-Bien-Phu, il est rapporteur au sein de la délégation française de la commission mixte franco-vietnamienne. Chef d’état-major de la 25e D.I.A. en 1955, il est promu Colonel, et part en Algérie à la tête de la 2e D.B.C., où il est commandant de secteur. De retour en France en 1958, il est affecté au C.H.E.D.N., puis devient attaché de défense en R.F.A. en 1959. En 1961, nommé général de brigade, il repart en Algérie commander la 27e D.I.A.. Général de Division et chef de la 7e D.M. en 1965, il est inspecteur général de la D.O.T. en 1968. Il prend sa retraite en 1970.