SOLDATS POLONAIS À COMBLESSAC 1939 - 1940 côté sud de la nef centrale dimensions: 495 x 248 cm enduit minéral, technique de Keim A de silicate.
La fresque raconte les événements passés durant la seconde guerre mondiale. La scène se déroule au printemps 1940 représente les adieux des habitants de Comblessac adressés aux soldats polonais. Pendant la cérémonie solennelle des adieux, les soldats polonais en signe de gratitude (remerciements) pour l’hospitalité, remettent aux habitants une copie du tableau de Notre Dame de Czestochowa peint à Comblessac par l’un des soldats, le peintre Stanislaw Mikula. Le tableau se trouve toujours dans l’église locale.
Au premier plan les habitants du village sont représentés avec les enfants de l’école. Parmi eux, à partir de la gauche : le maire de l’époque Emile de Lambert, la responsable dans le diocèse de Rennes de l’éducation de jeunes filles Elisabeth de Lambert, et le père Péniguet, alors curé de Comblessac. A droite devant un détachement de soldats se tient le général polonais Stanislaw Maczek, vêtu d’un manteau de cuir noir dans lequel il est arrivé en France. Il organisa puis commanda une armée blindée polonaise qui remportaient de grands succès (batailles) sur les fronts de Normandie et de Belgique. Ce portrait commémore la présence en Bretagne d’un grand commandant de la seconde guerre mondiale, qui fut aussi un homme bon et gentil.
Parmi les soldats en poste à Comblessac, on peut voir un portrait imaginaire du peintre Stanislaw Mikula qui soutient (tient) le tableau de Notre Dame du côté gauche, et un portrait d’un célèbre écrivain et journaliste Ksawery Pruszynski. Au fond de la fresque, sur le fond du paysage calme breton à l’architecture visible de Comblessac, se déroule un combat dramatique qui a eu lieu le 10 juin 1943 des avions alliés contre les avions allemands. Pendant le bombardement il n’y a pas eu de victimes parmi la population car trois bombes n’avaient pas explosé. Les habitants se sont alors souvenus du tableau de la Madone de Czestochowa se trouvant dans leur église ; et aussi des messages d’il y a plusieurs siècles concernant la révélation sur les terres de Comblessac de la Mère de Dieu à Saint Melaine qui l’assurait de la protection et de la grâce de Dieu.       © Copyright by Piotr P. Drozdowicz, Association Quo Vadis.

FONDATION DE LA CHAPELLE NOTRE DAME DE LORETTE côté nord de la nef centrale dimensions: 495 x 256 cm enduit minéral, technique de Keim A silicate.
Une autre fresque liée avec Comblessac raconte une histoire insolite. Un noble Guillaume Sorel de la Villean après le meurtre, fait à Comblessac, de son frère prêtre, en guise de pénitence, fonde entre 1450 et 1509, la chapelle Notre Dame de Lorette située à 2 km au sud-est de Comblessac. Le pénitent Sorel est représenté sur le côté droit de la fresque en arrière plan du paysage. Face au soleil, il est agenouillé à l’endroit où, pendant le chemin pénitentiel fait à genoux, le lever du soleil l’a trouvé.
C’est ainsi qu’une place a été désignée pour la chapelle dont la construction est présentée dans la profondeur de la fresque. Elle a la forme d’un édifice sacré typiquement breton. Ce lieu est devenu une destination de pèlerinages pour les Bretons et une indulgence traditionnelle. La coutume de vénérer la Vierge Marie dans la région de Comblessac se poursuit à nos jours — ceci est illustré par la traditionnelle procession bretonne en costumes de la région de Comblessac représentée au premier plan. Les couleurs des costumes font référence à la tradition de la région, tandis que leurs couleurs soumises à l’interprétation créative de l’auteur ont été modifiées car la couleur noire ne rend pas bien dans la technique de la fresque.
Les événements d’il y a cinq siècles nous permettent de mieux comprendre pourquoi Stanislaw Mikula décida de peindre pour les habitants l’image de Notre Dame. Certes, les habitants ont considéré la présence de l'armée polonaise comme un signe de la protection de la Vierge.       © Copyright by Piotr P. Drozdowicz, Association Quo Vadis.

SAINT CONWOÏON FONDATEUR DE L’ABBAYE REDON côté sud du transept dimensions: 654 x 240 cm enduit minéral, technique de Keim A de silicate.
La fresque est dédiée à Saint Conwoïon l’une des figures les plus importantes de l’histoire de la Bretagne. Il est né en 800 à Comblessac. Avec cinq moines, il décida de se rendre dans un ermitage dans les forêts à l’est de la Bretagne. Les moines y menaient une vie sainte et pieuse ce qui attirait beaucoup de personnes à eux. Leur ermitage a donné naissance à l’abbaye Saint Sauveur à Redon fondée en 834 par Saint Conwoïon.
Au fond de la fresque au-delà du fleuve Vilaine, nous apercevons l’abbaye majestueuse qui est à l’origine de la ville de Redon. Sur le côté droit de la fresque, sur le fond d’éléments architecturaux caractéristiques de l’abbaye Saint Sauveur figure Saint Nominoë, le premier roi de Bretagne. Le roi confirme la fondation de l’abbaye par un décret royal. A côté du roi se tient un noble qui a fait don de ses biens fonciers à l’abbaye. Les moines accompagnant le Saint Conwoïon sont de gauche à droite : Condeloc de Carentoir, Conhoiarn de Comblessac, Tethwin ; Wincalon d’Augan à gauche de Saint Conwooïn et à sa droite Louhemel.
Aux pieds des moines un pauvre homme de Redon nommé Anauvoret est agenouillé, guéri par l’intercession du moine Conhoiarn. On disait que la sainteté de la vie des moines et leur humilité étaient telles qu’elles permettaient même à certains de marcher sur l’eau.
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MIRACLES DE SAINT MELAINE côté nord du transept dimensions: 658 x 240 cm enduit minéral, technique de Keim A de silicate.
La fresque retrace l’histoire du grand saint qui était également lié à la terre de Comblessac. Son activité était à la fin du 5ème et au début du 6ème siècle. Il a reçu la paroisse de Comblessac en remerciement pour le miracle accompli — la guérison du despotique Eusèbe de Vannes et de sa fille, la princesse Aspasie. Saint Melaine est représenté sur le côté gauche de la fresque avec une main levée en signe de bénédiction. Par ce signe, il étend sa bénédiction sur trois plans de la composition.
Au premier plan, au bord inférieur de la fresque se trouve un mort ressuscité levant la tête, derrière lui successivement Aspasie et au fond une scène des mains du pauvre paysan coupées par les soldats d’Eusèbe. Saint Melaine fut l’évêque de Rennes, la capitale actuelle de la Bretagne, où fut fondée sur sa tombe une abbaye, les bâtiments ainsi que l’église qui lui est dédiée existent encore aujourd’hui. Les compositions des fresques utilisent la narration simultanée. Nous avons ici une seconde image du saint. Un jour, alors qu’il se reposait lors d’un voyage près de Comblessac, Saint Melaine couvert d’un manteau rouge, s’endormit à l’ombre des arbres. Marie lui apparut.
Elle lui dit : « cette terre m’a été donnée par mon Fils pour y être honorée à jamais. L’eau qui coulera sous tes pieds est une abondance de grâces qui seront réservées à ceux qui viendront me prier. » On voit alors aux pieds du saint une source. Sur le côté droit de la composition, sur un fond de paysage avec un menhir, on voit la Sainte Vierge pointant de sa main la terre. Sa silhouette est inspirée de la statue de Notre Dame en Saint Melaine qui se trouve à Rennes. Ci-dessous, on voit un crucifix breton sur le socle duquel les paroles de la Mère de Dieu adressées à Saint Melaine sont inscrites. Cet événement est commémoré par une chapelle Notre Dame des Brûlais située à 3.5 km au nord-est de Comblessac.
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L’ARCHANGE SAINT MICHEL, DÉFENSEUR DE LA BRETAGNE nef principale, niche au-dessus de l’entrée principale, côté ouest dimensions: 354 x 218 cm marouflage (peinture acrylique sur toile de lin et coton).
La niche se situant dans la nef principale au-dessus de l’entrée de l’église accueille une représentation de Saint Michel, peint en couleurs douces, reconnu comme Saint Patron de la France. Il est à la fois au centre de la scène et à l’ombre des événements de l’histoire de Comblessac. Un paysage breton ensoleillé s’étend autour de lui : on y reconnaît à gauche le Mont Saint Michel et sa baie, et au bas l’église et le bourg de Comblessac. Le choix du paysage n’est pas le fruit du hasard : c’est là que se trouve la frontière orientale de la Bretagne. C’est sur cette ligne que s’est arrêté — ne serait-ce qu’un instant — l’Archange Saint Michel.
Cet agencement du paysage avec la figure de l’Archange en axe symétrique de la composition picturale le place en protecteur symbolique de la Bretagne. Il est représenté comme un ange juvénile aux traits doux et aux cheveux clairs, drapé d’une cuirasse romaine d’or, une de ses jambes s’appuie sur le conduit d’alimentation du chauffage tandis que l’autre terrasse le dragon.
L’Archange Michel immobilise par sa lance la bête qui s’échappe du conduit — elle a pour but de briser la tranquillité et la vie bucolique de Comblessac, apparaissant au loin. L’Archange plonge le dragon dans les rochers afin qu’il y croupisse, et que l’éclatante lumière illuminant la Bretagne étincelle par-delà l’horizon.
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