Promotion E.M.I.A. N° 51 “ Maréchal BESSIÈRES ” 2011 - 2013 |
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Né le 6 août 1768 à Prayssac dans le Lot, Jean-Baptiste Bessières se destine à devenir chirurgien. Toutefois, les prémices de la Révolution Française le conduisent à rejoindre la Garde Constitutionnelle de Louis XVI en avril 1792.
Obligé de se cacher après la prise des Tuileries par les révolutionnaires, il rejoint le 1er novembre 1792, en qualité de sous-officier, le 22ème régiment de chasseurs au sein de l’armée des Pyrénées.
Il est élu successivement lieutenant puis capitaine et prend part aux campagnes de Cerdagne et de Catalogne avant de suivre son corps à l’armée d’Italie en 1795.
Remarqué dès les premiers combats par Bonaparte pour sa bravoure et son efficacité, Bessières est chargé de créer l’escadron des guides, unité de protection de l’Empereur composée de cavaliers d’élite.
Le 9 mars 1798, en récompense de ses services en Italie, il est nommé chef d’escadrons et sert dans cette qualité lors de la campagne d’Egypte.
Ses actions d’éclat à Saint Jean d’Acre et à Aboukir, au printemps 1799, lui valent le grade de général de brigade.
Nommé commandant en second de la Garde consulaire, Bessières suit Bonaparte dans la campagne contre l’Autriche, campagne durant laquelle il se distingue, notamment à Marengo.
Le 20 novembre 1801, Bessières prend le commandement de la cavalerie de la Garde consulaire.
L’année suivante, il est promu au grade de général de division.
Insigne de la 51e promotion de l’E.M.I.A. 2011 - 2013
Homologué sous le N° G 5347 |
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Lorsque Napoléon est nommé Empereur des Français le 18 mai 1804, Bessières devient maréchal d’Empire et grand Officier de la Légion d’Honneur. Il participe dés lors à toutes les campagnes de l’Empire. A la tête de la cavalerie de la Garde impériale, il se distingue particulièrement à Austerlitz, Iéna, Eylau et Wagram.
En 1808, il gagne le titre de Duc d’Istrie. Rentré à Paris, il reçoit la charge de pacifier l’Espagne du Nord, tâche dont il s’acquitte avec succès après les victoires de Burgos et de Somo Sierra.
En avril 1813, Napoléon cherchant encore à vaincre l’Europe liguée contre lui ; Bessières suit l’Empereur en Saxe. Lors de la reconnaissance d’un défilé, le 1er mai, il se trouve face à une batterie d’artillerie prussienne en flanc-garde et reçoit un boulet en pleine poitrine. La mort est instantanée. Le corps du maréchal Bessières repose désormais aux Invalides alors que son cœur est conservé dans l’église de Prayssac.
Remarquable entraineur d’hommes, magnifique officier de cavalerie, le maréchal Bessières demeure un modèle de bravoure, de droiture et de loyauté.
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Rédaction : Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan |
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