L’abbé Gillard, à travers le grand vitrail, a souhaité exprimer le message du Christ visant à voir s’établir, entre tous les hommes, l’harmonie, l’amour, la paix et l’universalité. Cet objectif se manifeste symboliquement par les couleurs. Dans le vitrail, on observe une dominante bleue, celle du masculin et une autre rouge, dont le dérivé est le rosé dévolu au féminin.
Avec la fusion du bleu et du rouge, on obtient la couleur violette (comme la robe portée par le Christ) : le mélange parfait, l’harmonie parfaite entre l’homme et la femme et celle de tous les hommes au sens large. Parallèlement aux couleurs, cette harmonie est traduite par la coexistence de plusieurs mon des : l’image du Christ et des évangélistes pour les Chrétiens, le monde celte avec l’omniprésence des feuilles de chêne sur l’ensemble du vitrail (symbole du culte de la nature) et le monde légendaire avec la quête du Graal des chevaliers de la Table Ronde. La conception du vitrail répond aussi à une harmonie parfaite : celle qui découle du Nombre d’or dont l’existence est rappelée par l’inscription 1,618 figurant sur le mur de l’église près des fonts baptismaux. (Texte : O.T. Tréhorenteuc) |